La Justice League de Zack Snyder est disponible depuis le 18 mars et qu'on l'aime ou pas, elle ne laisse personne indifférent. Je peux vous l'avouer avant de regarder la cut j'avais peur.
Vous l'aurez compris au titre j'ai adoré le film au point de l'avoir déjà regardé six (6) fois depuis le 18 mars. Et à chaque fois c'est un régal. Je vais donc essayer de vous expliquer dans les grandes lignes pourquoi.
En quoi ce film est il bon?
Une véritable oeuvre d'art dans tous ces aspects
Le Scénario
Les films de Zack Snyder sont souvent comme des tableaux de maîtres. Certains comprennent la démarche et l'adore et d'autres se sentent frustrés et prennent le travail de l'artiste pour un déballage de son orgueil tant il ne comprennent pas ce qu'il veut faire.
Cette fois ça n'a pas été le cas. Zack Snyder a poursuivi sa démarche en prenant le spectateur par la main. Ici il construit sa trame en vous montrant tout ce qu'il a en tête en laissant les personnages vous expliquer ce qui se passe et pourquoi une chose se passe dans ce sens plutôt que dans un autre. Il n'y a pas de place pour la spéculation.
Les choses prennent leur temps mais on comprend tout ce qui se passe et personne ne dira qu'il ne comprend pas pourquoi Steppenwolf veut les boites mère cette fois, ou encore pourquoi les mother boxes ne se sont pas déclenchée plus tôt...
Un visuel Snyderien
C'est comme cela qu'il faut appeler ce que nous offre Snyder dans son univers Dc. Des couleurs sobres, un ton sérieux, une photographie stylisée et des ralentis qui appuient l'aspect case de comics book. Les effets spéciaux ne m'ont pas choqués encore moins l'aspect ratio carré. J'ai aimé retrouver Snyder dans ces domaines.
Avec ce film il a de quoi imprimer de nombreux tableaux tant les visuel sont beaux.
La musique
Franchement Junky XL s'est amusé à donné à Zack des thèmes qui allaient dans le sens de ce qu'il essayait de bâtir. Sa musique nous fait ressentir les scènes avec plus d'intensité.
Les personnages : la grande force du film
Dans les grandes lignes , j'ai adoré les performances de Cyborg (le mvp), Batman et The Flash. J'ai retrouvé le Batman que j'aime une personne intelligente avec un fort leadership.
En 2017 je n'avais pas m'empêcher d'avoir honte de Batman qui ne servait littéralement à rien. C'est bon de le revoir dans des scènes d'action plus intéressantes.
The Flash est bien plus que le comic relief du film, il est à la fois intelligent et très enthousiaste. Il ne fait pas que suivre, il donne son avis et commente tout ce qui se passe. Et que dire de sa participation dans la stratégie et la bataille de fin.
Cyborg est le grand vainqueur de ce film. On a souvent du mal à créer un personnage profond dans les films de super héros mais là, Snyder et Ray Fisher (l'interprète de Cyborg) ont scotché tout le monde. Il a un destin tragique mais cela ne plombe pas l'ambiance du film, c'est quelque chose qu'on a souvent reproché à Zack.
Je reviendrait sur le traitement des personnages dans un prochain article.
Le plus important le fan service.
Ce que j'ai souvent reproché à Zack dans ses précédent films c'était de tout recréer à partir de rien alors qu'il avait déjà un matériau solide. Il ne faisais pas souvent la part des choses. Mais durant ce film Zack a su allier ce que nous savons de l'univers que nous apprécions avec des idées qui lui sont propres.
On parle de l'existence de Mother Box et leurs implications dans la destruction des mondes et lui il ajoute le fait que les Kryptoniens inquiètent un peu les habitants d'Apokolypse.
Il nous met du Martian ManHunter, injecte ici et là des référence sur les Green Lanterns.
Il y en a plein d'autres références du genre qui m'ont fait sourire tout du long.
Bref
J'ai aimé ce film, Zack Snyder nous a offert une vraie oeuvre de comics book que ce soit sur la forme ou sur le fond et il laissé plusieurs piste à exploiter pour d'hypothétique suites ou spin-off. Mais bon on en reparlera dans de prochains articles.
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